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Publié le 27-09-2019 à 09:24:33 Actu Politique

Ituri/Djugu : Pierre Lumbi qualifie de « horribles » les tueries des civils et plaide pour la restauration de l’autorité de l’Etat

Le sénateur Pierre Lumbi Okongo était cette semaine à Bunia, chef-lieu de l’Ituri où il a condamné les tueries des centaines de civils depuis plusieurs mois par des miliciens dans le territoire de Djugu. Il a qualifié de « horribles » ces tueries et en appelle à l’implication du gouvernement pour les surmonter.

« C'est horrible ce que j’ai vécu ici, je vais amener ce dossier auprès des toutes les autorités concernées, l’actuel gouvernement semble minimiser. Nous attendons des dirigeants leur implication pour mettre fin à l'insécurité dans le territoire de Djugu. Aujourd'hui l'insécurité à Djugu et Beni doit être la priorité des priorités dans notre pays », a-t-il déclaré jeudi à la presse locale.
M. Lumbi était à la tête d’une délégation des élus de l’Ituri. Il a appelé à restaurer l’autorité de l’Etat dans cette partie du pays.
« Il y a l'absence de l'État, c'est ce qui favorise l'insécurité dans ce territoire, j’appelle le gouverneur (Jean Bamanisa) à bien jouer son rôle, donc demander les moyens pour appuyer les militaires dans des combats, et on doit activer les appareils judiciaires pour que les auteurs des massacres dans ce territoire répondent de leurs actes », a-t-il poursuivi.
Après les violences qui ont coûté la vie à une trentaine de personnes la semaine dernière à Djugu, selon le décompte de la société civile, le Conseil des ministres a recommandé « de renforcer les moyens matériels de nos forces armées pour mieux faire face à cette situation ». Les attaques armées refont surface dans le territoire de Djugu après un calme relatif observé suite à une offensive de l’armée menée en juillet contre les assaillants dirigés, d’après les autorités sécuritaires, par un certain Ngudjolo. Félix Tshisekedi avait séjourné fin juin en Ituri et s’était même rendu jusqu’à Djugu. Il avait décidé que l’armée « restera à Djugu jusqu’au jour où il n’y aura plus de coup de feu ». Mais cette décision semble ne pas apporter la paix aux communautés locales qui font face à des nouvelles attaques. Les violences armées avaient resurgi, en avril dernier, dans le territoire de Djugu. L’armée avait identifié un certain « Ngudjolo » comme le chef de la milice dont les hommes opèrent dans plusieurs localités de Djugu et dans la chefferie de Mokambo, en territoire de Mahagi. Elle avait même affirmé que la milice était anéantie après la conquête du bastion des miliciens, situé dans la forêt Wago, suite à l’opération « Zaruba ya Ituri (Ndlr : la tempête de l’Ituri) ».  Mgr Dieudonné Uringi, évêque du diocèse de Bunia, avait dénoncé, pour sa part, l’existence d’une « secte mystico-religieux » dénommée CODECO, qui encourage les violences ayant déjà fait des centaines de morts dans le territoire de Djugu. Le territoire de Djugu avait déjà été secoué par des violences meurtrières en 2017 et 2018. Plus de 200 civils avaient été tués, des villages entiers incendiés et plus de 2000 personnes avaient traversé le lac Albert pour vivre en Ouganda. Des centaines de déplacés internes, arrivés à Bunia, étaient installés autour de l’hôpital général. Cette année, le HCR a dénombré plus de 300 000 personnes qui ont fui les violences depuis début juin dans les territoires de Djugu et Mahagi.

Lu par: 1993 Personnes



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