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Depuis l’entérinement et l’investiture de la nouvelle équipe de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le leader de Ensemble pour la République Moïse Katumbi n’est pas en bon parfum avec sa famille politique, l’Union Sacrée de la Nation, à laquelle il fait partie après les consultations initiées par le Chef de l’État Félix Tshisekedi « pour la refondation de l’action gouvernementale » après le divorce entre le Front Commun pour le Congo et Cap pour le Changement (FCC-CASH). Ce dernier exige, comme une frange de forces politiques et sociales, la dépolitisation de la centrale électorale.

« Les relations avec nos partenaires au sein de l’Union Sacrée de la Nation sont bonnes. Jusque-là, nous n’avons pas une note officielle de notre frère Moïse Katumbi qu’il a quitté l’Union sacrée de la Nation, je crois qu’il est avec nous. Je lance un appel à notre frère que sa place ce n’est pas à l’opposition, sa place est dans l’Union sacrée. Il est dans l’obligation politique et sociale de travailler ensemble avec nous pour que nous puissions lutter contre la pauvreté en RDC et construire au bien-être de notre population », a-t-il dit lors d’une conférence de presse ce samedi 6 novembre, organisée à l’occasion de la 5ème édition de l’expo Merci, au cours de laquelle il a abordé le thème « Union sacrée de la Nation enjeux et perceptives avenirs ».

À cet effet, Le natif du territoire d’Idiofa dans la province du Kwilu a appelé l’ensemble des forces vives politiques et sociales à soutenir le processus électoral en cours pour que les élections se tiennent dans le délai constitutionnel.« Le processus électoral est devenu aujourd’hui inversible en 2023. Le peuple sera appelé au vote parce que c’est un acquis qui ne peut être bradé par qui que ce soit. C’est ainsi que nous au sein de l’Union Sacrée de la Nation, nous appelons l’ensemble des forces vives politiques et sociales à soutenir le processus en cours pour que les élections se tiennent dans le délai constitutionnel et les résultats de 2023 reflètent la vérité des urnes », a-t-il dit.Et d’ajouter : «  L’UDPS au pouvoir, c’est la sécurité pour tous. Le Gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation fera tout ce qui est possible pour que chaque congolais partout où il se trouve soit en sécurité. Personne dans ce pays ne sera en insécurité à cause de ses points des vues ou de ses opinions ».« Face aux inquiétudes des uns et autres sur l’amélioration des conditions de vie, ce cadre l’UDPS/Tshisekedi a invité le Premier ministre Sama Lukonde et son Gouvernement à être plus efficace et plus efficient pour faire face à tous les défis.

 Je n’ai pas dit que le Gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation mis en place, a fait de bonnes choses et va apporter de grands changements en RDC, mais je dis que ce Gouvernement est compté comme un Gouvernement de transition que le Gouvernement Lukonde, qu’il fallait absolument mettre en place pour apaiser la tension politique, remettre le pays sur la voie du progrès et construire les bases nécessaires pour le développement de la République. Mais nous profitons de l’occasion pour inviter le Premier ministre Sama Lukonde et son Gouvernement à être plus efficace et efficient puisque les défis sont énormes, il y a peu de lourdeur dans la manière de faire », a-t-il conclu.

Mécontent de la mise en place de la nouvelle équipe de la Commission Électorale Nationale Indépendante conduite par Dénis Kadima Kazadi, le président de Ensemble pour la République Moïse Katumbi, membre de l’Union Sacrée de la Nation, exige également la dépolitisation de cette institution d’appui à la démocratie pour les élections libres, transparentes, crédibles et apaisées en 2023. En pleine consultation de ses membres, l’ancien Gouverneur du Katanga va, à l’issue de sa démarche, réaffirmer ou non son appartenance à l’Union Sacrée de la Nation.

Lu par: 1515 Personnes

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