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Les incidents malheureux survenus le 12 janvier 2022 laisseront sûrement des séquelles dans le microcosme politique congolais. Certes, il faut condamner le comportement de la Garde rapprochée de l’Honorable Jean Marc KABUND-A-KABUND vis-à-vis d’un élément de la Garde Républicaine, mais il faut aussi condamner de la manière la plus ferme, l’expédition punitive de la Garde Républicaine à la résidence privée de l’Honorable Jean Marc KABUND-A-KABUND. Faut-il ainsi brûler la maison commune (UDPS) à cause de ces incidents ?

Le lendemain de la descente punitive de la Garde Républicaine à la résidence privée de l’Honorable Jean Marc KABUND-A-KABUND, le Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Mboso a prononcé quelques mots mais qui malheureusement, n’ont pas retenu l’attention de beaucoup de gens, et nous ne disons pas qu’il s’agit de l’évangile. Voici ce qu’il a dit en Lingala : « Baloka biso te, en Français, qu’on ne nous ensorcelle pas ! », fin de citation.

En 2023, le peuple sera appelé a voté le Président de la République, les Députés Nationaux et provinciaux, etc. Beaucoup d’observateurs s’interrogent sur le mobile des agitations constatées ce dernier temps au sein du Parti cher à Etienne TSHISEKEDI. Beaucoup de membres de l’UDPS doivent comprendre qu’il y a un comportement à afficher lorsqu’on fait de l’opposition et il y a un comportement à développer lorsqu’on est au pouvoir. Créer une crise aux conséquences inattendues à une année des élections ne peut qu’arranger les adversaires de l’UDPS. Les opposants accusent le régime TSHISEKEDI de ne pas apporter des changements significatifs dans le vécu quotidien de la population suite à la montée en puissance de la misère dans la société. Logiquement, les efforts de tous les cadres de l’UDPS pour ce temps qui reste, devraient être orientés vers les stratégies à mettre en œuvre pour rattraper le retard dans la mise en œuvre de quelques actions en faveur du bien-être de la population.

Certains cadres de l’UDPS contactés par la Rédaction de TOP MEDIA LUS affirment ceci : l’UDPS compte près de 32 Députés à l’Assemblée Nationale, il ressort de l’analyse de leur déclaration désavouant l’Honorable Jean Marc KABUND-A-KABUND que sur 21 signatures, 11 portent la mention Par Ordre (PO), et pour plus de crédibilité au document, il est toujours recommandé que celui qui signe PO mentionne son nom à côté, ce qui n’est pas le cas. Sur le plan administratif, cette déclaration manque de crédibilité.

Après la déclaration des Députés Provinciaux de l’UDPS/Kinshasa désavouant aussi l’Honorable Jean Marc KABUND-A-KABUND, beaucoup de langues se sont déliées à Limeté. En effet, à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, l’UDPS compte près de 12 Députés. Lors de l’élection des Sénateurs, ces fameux Députés Provinciaux devenus aujourd’hui donneurs de leçon ont été incapables d’élire un seul Sénateur membre de l’UDPS. La petite sœur du feu Etienne TSHISEKEDI était candidate Sénatrice Ville de Kinshasa, elle a expérimenté (paix à son âme), la cupidité des Députés Provinciaux-UDPS de Kinshasa. Dans les milieux des Combattants, la déclaration des Députés Provinciaux-UDPS de Kinshasa vise d’autres intérêts et non ceux du Parti.

Une autre déclaration qui vient d’amplifier la confusion est celle de quelques Secrétaires Nationaux de l’UDPS qui désavouent l’Honorable Jean Marc KABUND-A-KABUND. Les experts en Statistique ont fait savoir que l’Exécutif de l’UDPS compte 104 membres, les 37 signataires de la fameuse déclaration ne représentent que 35 % des membres de l’Exécutif. La crise qui commence à devenir inquiétante à l’UDPS doit interpeller la conscience de tous les membres de ce Parti.

En effet, beaucoup d’experts ne comprennent pas le rapport que font certains membres de l’UDPS entre la prétendue démission de l’Honorable Jean Marc KABUND-A-KABUND à l’Assemblée Nationale et sa démission comme Président ai du Parti. Les documents en possession de la Rédaction de TOP MEDIA PLUS indiquent que Jean Marc KABUND-A-KABUND dispose d’un Mandat Spécial lui délivré par le Président Félix TSHISEKEDI devenu indisponible pour exercer les fonctions du Président de l’UDPS. Les déclarations de soutien ou de désaveu des uns et des autres suffisent-elles pour obtenir le départ du Président ai de l’UDPS ?

Les cadres de l’UDPS doivent faire attention avec cette fausse crise aux conséquences incalculables. L’UDPS doit faire face à l’opposition des églises catholique et protestante, de Lamuka, d’Ensemble pour la République et autres organisations sociopolitiques du pays. La responsabilité doit en principe primer sur les humeurs et le positionnement personnel.

Lu par: 1714 Personnes

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