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Pour la deuxième fois de suite l’Agence congolaise de la Transition écologique et du développement Durable a réuni plusieurs experts étatiques, du secteur privé et de la société civile concernés par les questions du développement durable à l’immeuble Paul José Panda ce samedi 27 août 2022. Il s’agissait d’un atelier sur la question de l’Intégration National de la République Démocratique du Congo.

L’objectif fixé pour ces journées est d’élaborer un plan stratégique d’intégration économique de la République Démocratique du Congo en prenant en compte les enjeux et défis de zone de libre-échange continentale africaine, de la transition écologique ainsi que du développement durable. Un moment exceptionnel de partage d’expérience dans le domaine du développement qui s’inscrit dans la durée.

« Les questions du développement ne sont plus seulement réglés par l’Etat mais dans le cadre du partenariat public privé, également le secteur privé est lui aussi concerné. Nous avons aujourd’hui la route Kinshasa-Matadi qui fonctionne dans le cadre d’un partenariat public privé. D’où on peut construire autant des routes à travers le pays dans le cadre de ce partenariat pour justement aider le pays à être désenclavé. Lors du sommet de la SADEC, le Chef de l’Etat son excellence Félix-Antoine Tshisekedi est revenu sur la construction des infrastructures pour l’intégration de la République Démocratique du Congo. Donc ce quelque chose qui tient au Président de la République et nous sommes convaincu d’avoir les résultats escomptés par rapport à cela, étant donné que le chef lui-même est porteur de ce message de changement. », a déclaré le professeur Jean de Dieu Minengu, Coordonnateur Adjoint de l’Agence congolaise de la Transition écologique et du développement Durable.

Il poursuit son intervention en disant :

« Le développement d’un pays ce n’est pas du fait de jeter quelques sacs des bitumes sur la voix public, révolution machin … non, c’est plutôt les politiques publiques qu’il faut mettre en place pour amener le pays vers un véritable progrès. Et le Chef de l’Etat tient à l’intégration économique de notre pays qui sera un soubassement pour la zone de libre-échange continentale. Cette intégration passer premièrement par les voies de communication notamment, les routes, les chemins de fers, les voies d’eau navigable mais également les aéroports pour faciliter la circulation des citoyens et des biens à travers le pays. Cela permettra au pays de participer à la zone continentale de libre-échange. Si d’ici 10 ans, la RDC ne met pas en place les infrastructures pour favoriser l’intégration économique nationale, elle risque de devenir un obstacle pour l’avance du continent africain. Toujours dans le même ordre d’idée, la RDC risque d’être un marché pour les autres Etats d’Afrique à moins que nous ne fournissions suffisamment d’efforts dans la production et aux infrastructures des voies de communication. Déjà l’Est du pays qui n’appartient pas économiquement à la RDC, est exploité et continue à être exploité par les pays de l’Afrique de l’Est. Cest ainsi que le Chef de l’Etat est animé d’une grande volonté politique de relier le pays pour que l’intégration économique soit une réalité en RDC ».

Pour sa part le directeur Kwete Mikobi du commerce extérieur régis en ces termes :

« La RDC doit jouer son rôle stratégique d’être la gâchette de ce revolver qui est l’Afrique comme l’avais déclaré Franz Fanon. Ceci dit, le monde a besoin de la participation de la République Démocratique du Congo. L’intégration sur le plan économique est plus que jamais souhaitable, le pays doit être relié par des routes pour permettre les échanges économiques des biens et des services à l’intérieur du pays.

Lu par: 1505 Personnes

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