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La CENI a ouvert le bureau de réception des candidatures (BRC) pour les élections législatives 
La revue africaine d'environnement  et d'agriculture procédera à la publication d un nouveau numéro  VOL. 6, N°2,Juin 2023, ce 30 juin 2023

Photo droit tiers

Publié le 18-06-2023 à 16:26:27 Actu Politique

Élections en RDC : "Soyons engagés dans ce processus pour que la RDC soit gagnante. Car si les élections ne se passent pas bien, cela va nous fragiliser davantage"(Dénis Kadima)

Les organisations de la société civile, chacune à son niveau, sont appelées à jouer leur partition afin de contribuer à l’aboutissement du processus électoral qui doit déboucher sur des élections en décembre 2023. Cet appel de Dénis Kadima Kazadi, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, a été lancé au cours du cadre de concertation organisé dans l’amphithéâtre de l’Université William Booth en présence des membres du bureau et de la plénière, et des représentants des partenaires techniques de la CENI, notamment le Directeur pays de la Fondation Internationale des Systèmes Électoraux (IFES), Theophillus Dowetin et du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).

À cette occasion, Dénis Kadima Kazadi a réaffirmé la détermination de son équipe et de l'institution entière à relever le défi de taille qui l’attend d'ici décembre de l'année en cours.

« Soyons engagés dans ce processus pour que la RDC soit gagnante. Car si les élections ne se passent pas bien, cela va nous fragiliser davantage. Nous considérons les élections comme un front à gagner absolument », a-t-il rassuré dans son mot de circonstance ce samedi 17 juin 2023.

Le numéro un de la Centrale électorale a profité de l'occasion pour apporter une quantité d’informations pour éclairer la lanterne de l'assistance sur le rôle de chaque acteur dans le processus électoral en cours.

« Il faut faire la part entre l’observation et la surveillance électorale. Les deux ont des similarités, mais il y aussi une différence fondamentale. En matière d’observation, vous faites la collecte systématique des données en déployant des gens en faisant, au bout du compte, vos annotations en publiant un rapport. La surveillance accomplit la même démarche, mais va au-delà, car celui qui surveille peut interférer avec le processus en disant aux organisateurs d’arrêter ce qu’ils sont en train de faire, quand ce n’est pas correct », a-t-il fait remarquer dans son intervention.

Et d'ajouter :

« Les observateurs ne font pas d’interférence, mais avec des recommandations. Chaque pays fait son choix. Certains ont opté pour la surveillance comme le nôtre. C’est à juste titre, car, quand on observe, on ne peut pas toujours penser qu’on connaît toute la matière, on risque de faire même des interférences qui peuvent aller dans le sens contraire de ce qui est prescrit. Nous accréditons les observateurs pour la société civile et les témoins pour les partis politiques. Quand chacun joue son rôle, ça va nous aider »

Comme avec les acteurs politiques, devant la société civile, Dénis Kadima est revenu une nouvelle fois sur les notions d’indépendance de la CENI s’accompagnant de celle de la transparence avec devoir de redevabilité envers la population.

« Je voudrais évoquer une notion qui nous est chère celle d’indépendance. Il y a des pays dont le ministère de l’Intérieur organise les élections et les gens s’en plaignent, car ils mettent en doute leur indépendance. La RDC a opté pour une structure détachée de ce ministère. Donc nous sommes une Commission Électorale Nationale Indépendante. Il est donc important que cet adjectif ‘’indépendant’’ soit scrupuleusement respecté par tous. L’indépendance doit s’accompagner de la transparence et de la redevabilité », a-t-il fait valoir dans sa communication.

Et d'ajouter :

« Dans notre cas, nous ne ménageons aucun effort pour assurer la transparence. L’indépendance doit être dosée, elle n’est pas absolue, il faut que nous nous ouvrions à travers la transparence. Celle-ci ne doit pas non plus être excessive, parce qu’elle va affecter l’efficacité. Nous devons garder la mesure dans tout ce que nous faisons. Si vous observez bien, considérant tout ce qui s’est fait auparavant, on remarquera aisément que c’est ce cycle présent qui vraiment ouvert la porte à l’observation de long terme qui permet une observation systématique et on le fera jusqu’à la phase post-électorale. C’est donc une amélioration qu’il faut apprécier. Nous sommes déterminés à avoir un processus transparent »

Conformément à son calendrier électoral, la Commission Électorale Nationale Indépendante va convoquer l'électorat pour les élections législatives nationales à partir du dimanche 25 juin prochain. Cette opération va durer 20 jours seulement. Cette étape du processus électoral intervient après l'adoption par les deux chambres du parlement et la promulgation par le Chef de l'État du projet de loi sur la répartition des sièges pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales.

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