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Organisé par le programme investir sur les données scientifiques probantes, PIDSP/UNIKIN , du 6 au 7 décembre 2021 à la Faculté des sciences agronomiques de l'Université de Kinshasa, avec l'appui de caritas Kinshasa et de SOS Faim-Belgique, le Coordonnateur de l'étude , le professeur Jean de Dieu Minengu de la Faculté des sciences agronomiques de l'Université de Kinshasa, justifie la raison de cet atelier par le fait que les villes de la RDC connaissent une forte augmentation des populations qui est la résultante du fort taux de natalité et d'un Exode rural de plus en plus important.

Pour faire face aux enjeux de sécurité alimentaire et nutritionnelle, du chômage et de la désarticulation du système économique, de nombreux ménages des zones urbaines et périurbaines recourent au maraîchage comme stratégie de survie, précise t- il.

Les objectifs poursuivis par cet atelier est d'assurer la transition écologique des systèmes de production maraîchère en RDC.

Spécifiquement, l'atelier vise à mobiliser les principaux acteurs ( autorités publiques, PTF, société civile, acteurs privés, services spécialisés) sur les impacts négatifs de l'utilisation des persticides et les stratégies alternatives à développer. Il sera également question de mettre sur pied les indicateurs de transition écologique du maraîchage en RDC.

Il sied de noter qu'après deux jours de discussion, les résultats attendus sont entre autres :

- la définition et determition des stratégies alternatives à l'utilisation des intrants chimiques notamment, les intrants biologiques , les atouts, contraintes et défis à relever ;

- les parties prenantes seront sensibilisées sur l'impact et utilisation des intrants chimiques
- les indicateurs de transition écologique des systèmes de production de légumes définis ( mise en place d'un guide d'indicateurs de transition écologique des maraichers.

Au cours de cet atelier, chaque participant partage son expérience vécue respectivement dans son organisation en vue d'approfondir les défis soulevés et de proposer les pistes de solution.
< Nous sommes satisfaits des résultats de ces études, elles démontrent que nous sommes très loin du développement agricole, l'état congolais doit s'impliquer pour sécuriser les agriculteurs et les consommateurs, car nous devons consommer ce que nous produisons nous-mêmes, c'est possible de consommer bio. En ma qualité de présidente des paysans, je suis contre la fameuse phrase : le Ministère de l'agriculture n'a pas d'argent, si un papa se déclare incapable dans une famille, c'est à dire qu'il doit cesser d'être responsable", a déclare Madame ESPÉRANCE NZUZI MUAKA, présidente nationale des producteurs agricoles du Congo, C0NAPAC.

Par ailleurs, Monsieur PRINCE KIKALULU MATONDO, chargé de programme de développement chez Caritas Kinshasa, souligne que les résultats de cette étude démontrent clairement le danger d'utilisation des intrants chimiques dont certains ne sont pas homologués au niveau du pays et beaucoup de maraichers utilisent ces produits avec toutes les conséquences sur la santé publique et l'environnement. Caritas Kinshasa est en train de mettre en place une politique d'encadrement car les acteurs agricoles ne sont pas connus quantitativement au Ministère de l'agriculture. Aussi, le nombre de sites maraîchers et d'officines de vente des produits phytosanitaires sont inconnus des services compétents du pays.

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