Au moins 41 personnes sont mortes la nuit de lundi à mardi, essentiellement dans les communes de Lemba et Mont Ngafula, sur les auteurs de la capitale. Les autorités entendent démolir les constructions anarchiques dans les secteurs inondées mais les sinistrés ne partiront pas sans assurance. Les autorités locales s’en remettent au gouvernement central, qui disposerait, selon elles, de plusieurs espaces encore libres dans la capitale. Un problème d'urbanisme qui ne date pas d'hier Les spécialistes, à l’instar des architectes, mettent en cause le non-respect des règles de l’urbanisme. Architecte depuis de nombreuses années, Jean-Claude Mutapile a déjà fait ce constat : pas une seule saison de pluies sans catastrophe particulièrement pour la ville de Kinshasa. « La gestion des eaux des ruissellements. Parce que lorsque l'eau ne trouve pas sa route tracée, elle s'en créé. Lorsque vous vivez à flanc de colline et que ces eaux ne sont pas gérées, les dégâts sont inimaginables. C'est ça qui se passe à Kinshasa. »Il est pourtant possible de gérer la situation et prévenir les catastrophes, dit Jean-Claude Mutapile. « Nous avons eu une longue saison sèche d'environ six mois, nous avons donc eu le temps de curer nos caniveaux, voir les exutoires qui sont bouchés, s'il y a moyen de les déboucher. Les grands travaux se font à ce moment-là .  L’homme insiste sur la prévention : « Lorsque vous gérer une cité de plus de dix millions d'habitants, je pense qu'il y a moyen d'organiser les services, voir si nous ne pouvons pas craindre des catastrophes par rapport à l'usage. Vous savez comment le Kinois vit au quotidien! Où se trouve son dépotoire ? Dans le caniveau ! » À l’instar de Jean-Claude Mutapile, de nombreux autres Kinois constatent, impuissants, que plusieurs ouvrages ont été érigés sur des caniveaux.
Lu par: 1827 Personnes
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