Un mois sans tueries à Beni, ce depuis le 28 décembre dernier que la ville de Beni avait enregistré le dernier cas de tuerie qui avait fait des morts dans une attaque des ADF. La ville est resté tranquille un mois durant.
Ce qui est tout à fait normal ailleurs, est extraordinaire à Beni. La société civile de Beni rappelle que cette placidité au crédit du commandant suprême des forces armées, des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et des populations "Cette accalmie que nous vivons est le fruit de trois choses, d'abord il y a eu la pression populaire et cette pression a laissé à ce que nous vivions cette accalmie. Il y a eu également cette pression militaire : les opérations militaires contre les ADF ont permis à ce que l'ennemi soit également neutraliser. Et enfin, les plaidoyers de certaines autorités ecclésiastiques mais également ceux de la société civile et des politiciens", a reconnu Kizito Bin Hangi, président de la société civile de Beni.
En effet, la pérennité de cet acquis de l'accalmie demande le renforcement des systèmes sécuritaires."Nous présumons que si nous continuons dans cette allure nous avons la chance de vivre une stabilité totale. Notre vœu est de voir les FARDC continuer à faire pression sur ces ADF, mais également on doit développer le système de renseignements, parce que les ennemis sont encore là et le réseau de ces ennemis doit être démantelé. Nous pensons qu’aujourd'hui on doit avoir des infiltrés, des traîtres dans l'armée, dans la population, dans les politiques, on doit démanteler tout ce réseau dans toutes ces couches-là", plaide Kizito Bin Hangi..
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