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Au cours d'un point de presse tenu ce mercredi 23 juin 2021 à Kinshasa, le président du Parti Travailliste (PT) Steve Mbikayi a insisté sur la nécessité de supprimer les institutions budgétivores en République démocratique du Congo.

À en croire l'ancien ministre des Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, ces institutions dont le Sénat et le Conseil National de Suivi de l'Accord et du Processus Électoral (CNSA) consomment plus de 120 millions de dollars américains par an.

"Par an, le Sénat nous consomme 90 millions USD, c'est presque 100 millions par an. Le CNSA qui n'a plus de rôle à jouer parce qu'il y a eu déjà élections, on lui attribue 5 millions USD. La Commission Nationale des Droits de l'Homme 5 millions USD par an, le CSAC 5 millions par an, le Conseil économique et social 6 millions par an. Ce qui fait pour l'ensemble de ces institutions 120 millions de dollars. Si on y ajoute les assemblées provinciales, parce que là on se dit le débat peut continuer, on n'a pas encore tiré la conclusion, on peut aller à 200 millions de dollars par an. Ce qui fait pour les 5 ans, pour une mandature, ces institutions consomment 600 millions de dollars, qui sont jetés comme ça par la fenêtre, qu'on paie aux gens qui n'ont rien à faire", a déploré Steve Mbikayi.

Tout en soulignant que sa démarche n'a rien à voir avec un prétendu conflit avec Modeste Bahati étant donné que son initiative date du 17 mars 2019, le président du PT a souligné que cet argent peut être affecté à la réhabilitation de l'électricité et de la voirie urbaine sur l'ensemble du territoire national.

S'agissant de la pétition déposée à l'assemblée nationale qui a recueilli 113.758 signatures, Steve Mbikayi a prévenu qu'en cas de blocage par le bureau Mboso, le Parti Travailliste saisira la Cour Constitutionnelle pour trouver gain de cause.

En ce qui concerne l'affaire des 500 Jeeps qui seront données aux députés nationaux, Steve Mbikayi a salué l'action du chef de l'État. Cependant, il a condamné la manière de communiquer du bureau de l'Assemblée nationale qui, a-t-il regretté, a multiplié des contradictions pour rien. 

Lu par: 1592 Personnes

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