Publié le 28-10-2020 à 01:30:24 Actu Politique
En froid avec l’administration Kabila, Washington est devenu l’un des plus fervents soutiens de Félix Tshisekedi. Un revirement qu’incarne l’ambassadeur américain en RDC, Mike Hammer. Portrait d’un allié stratégique et, aux yeux de certains, encombrant.
« On me demande souvent quel est mon ingrédient secret. » Confortablement installé dans l’un des canapés du lumineux salon de la résidence des États-Unis, à Kinshasa, Mike Hammer évoque son rôle avec un étonnant mélange d’assurance et de légèreté.
Petit pin’s avec les drapeaux congolais et américain accrochés au revers de sa veste, l’ambassadeur rentre tout juste d’une tournée dans l’est du pays, mais il a accepté de nous recevoir en ce début du mois d’octobre, très à son aise dans cette luxueuse bâtisse dont le jardin donne directement sur le fleuve Congo.
À 56 ans, cet homme volubile et direct, dont c’est la première affectation sur le continent, se sait scruté plus qu’aucun autre ambassadeur en poste en RDC.
Nommé en septembre 2018 mais arrivé au mois de décembre suivant, quelques jours seulement avant l’élection présidentielle, Hammer est l’un des visages les plus connus du paysage diplomatique. Son omniprésence illustre le virage à 180 degrés effectué par l’administration Tshisekedi, qui a fait de Washington, longtemps en délicatesse avec le régime Kabila, l’un de ses principaux alliés.
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